Musiciens
Khaled Aljaramani, oud
Viviane Arnoux, accordéon
Jean-Lou Descamps, alto
Alan Grange, violoncelle
Olivier Moret, contrebasse
Yousef Zayed et Michèle Claude, percussions
Musique et chant : Abed Azrié
Viviane Arnoux, accordéon
Jean-Lou Descamps, alto
Alan Grange, violoncelle
Olivier Moret, contrebasse
Yousef Zayed et Michèle Claude, percussions
Musique et chant : Abed Azrié
Enregistrement CD et DVD lors d’un concert donné à l’Institut du Monde Arabe le 14 mai 2011.
Présentation
Adonis,
Un des plus grands poètes arabes contemporain. Né le 1er janvier en 1930 à Qassabine (Syrie) sur la côte méditerranéenne. En 1956 il fonde à Beyrouth avec le poète Youssouf al-Khal, la revue Chi’r, qui signifie « Poésie » : le manifeste d’une libération inconditionnelle de la tradition et d’un élan vers l’universalité de la poésie. En 1968, il fonde la revue Mawâkef « Positions », qui s’avère un espace de liberté en même temps qu’un laboratoire de rénovation de la poésie. Son œuvre comprend plusieurs recueils, des essais critiques, une anthologie de la poésie arabe classique ; il traduit Baudelaire, Henri Michaux, Saint-John Perse, Georges Schéhadé en arabe et Al-Ma’ari (937-1059) en français. Esprit libre, Adonis cherche le renouvellement de la poésie arabe contemporaine en s’appuyant sur son passé des grandes civilisations mais aussi en regardant la richesse de la culture occidentale. Suite à la guerre civile libanaise, il s’installe à Paris à partir de 1985. Il a reçu en 2011 le prix Goethe, l’une des récompenses les plus prestigieuses du monde de la poésie, décernée tous les 3 ans en Allemagne à un artiste pour l’ensemble de son œuvre.
Un des plus grands poètes arabes contemporain. Né le 1er janvier en 1930 à Qassabine (Syrie) sur la côte méditerranéenne. En 1956 il fonde à Beyrouth avec le poète Youssouf al-Khal, la revue Chi’r, qui signifie « Poésie » : le manifeste d’une libération inconditionnelle de la tradition et d’un élan vers l’universalité de la poésie. En 1968, il fonde la revue Mawâkef « Positions », qui s’avère un espace de liberté en même temps qu’un laboratoire de rénovation de la poésie. Son œuvre comprend plusieurs recueils, des essais critiques, une anthologie de la poésie arabe classique ; il traduit Baudelaire, Henri Michaux, Saint-John Perse, Georges Schéhadé en arabe et Al-Ma’ari (937-1059) en français. Esprit libre, Adonis cherche le renouvellement de la poésie arabe contemporaine en s’appuyant sur son passé des grandes civilisations mais aussi en regardant la richesse de la culture occidentale. Suite à la guerre civile libanaise, il s’installe à Paris à partir de 1985. Il a reçu en 2011 le prix Goethe, l’une des récompenses les plus prestigieuses du monde de la poésie, décernée tous les 3 ans en Allemagne à un artiste pour l’ensemble de son œuvre.
La rencontre de deux esprits libres
« Depuis ses débuts, Abed Azrié s’était épris du texte et du langage poétique qu’il considère comme « une mémoire esthétique de l’humanité». Il a travaillé en permanence sur une matière qui concentre cette mémoire, issue de périodes diverses de notre histoire. Abed Azrié a toujours cherché à travers la poésie un monde où l’extase s’allie à l’étonnement, à la contemplation, au rêve et au mystère. Aujourd’hui il prête aux poèmes d’Adonis sa voix grave, tendre et expressive, il semble que cette voix n’est venue au monde que pour chanter la poésie. Abed s’est toujours éloigné des systèmes musicaux d’Orient et d’Occident pour créer un style nouveau qui n’appartient qu’à lui. La poésie est à l’origine une musique qui est devenue mots, dans la mise en musique d’Abed Azrié des poèmes d’Adonis, les mots retournent à leur origine, ils redeviennent musique. » Suleman Taufiq